À cette question, l’auteur de ce site n’a pas la prétention de fournir un mode d’emploi. Les vraies réponses qui font une différence sont rares et précieuses et nécessitent un engagement personnel préalable. Les réponses absolues, quant à elles, sont aussi fréquentes que le trésor de Rackham le Rouge déterré accidentellement en bêchant votre potager.
Si comme moi vous avez participé à des stages ou acheté des méthodes qui promettent votre vie transformée en un week-end, 21 jours ou deux coups de cuiller à pot, vous savez que les miracles ne durent que… trois jours.
Même si je ne suis pas instructeur, ni enseignant, ni sage réalisé, il m’est prêté une plume ici-bas capable de partager quelques pépites glanées au cours d’une existence riche, gorgée d’aventures, de bonne fortune et immergée dans la pratique d’une lignée authentique.
Le bonheur est un apprentissage et, comme tout ce qui présente de la valeur, son prix est élevé. Puisqu’on s’intéresse au sujet primordial de « comment être heureux », une précision s’impose. Il n’est nullement question ici d’un contentement mondain en forme de « j’ai bien mangé, j’ai bien bu, j’ai la peau du ventre bien tendue, chérie, aurais-je droit à une petite gâterie avant la série sur Netflix ? »
Ce site œuvre vers l’incongru : afficher une ambition de taille dans le domaine de l’être. Inspirons-nous du titre de l’excellent livre de Sophie et Éric Edelmann « Dites-leur de viser haut ! »
Et qu’est-ce que viser haut ? Il est un bonheur – que j’ai vu à l’œuvre chez quelques sages – qui n’est plus dépendant de circonstances extérieures heureuses, qui n’est plus remis en cause par les situations difficiles, même les pires. L’incroyable témoignage d’Etty Hillesum dans le camp d’Auschwitz en est un exemple édifiant.
C’est ce qu’on nomme « liberté ». Très simple mais pas facile. C’est dans cette direction que ce site vous propose de cheminer.
Ce parcours de métamorphose est décrit dans mon dernier roman initiatique « Un chaï au paradis ».
Bon voyage !